Merci

Un immense MERCI pour tous les messages laissés sous mes poèmes...

Ce sont autant de traces d'amitié qui scintillent au fil des jours..
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lundi 29 novembre 2010

Poème: Papa...

   

Une rose s’est fanée,
 Sur tes pensées enneigées.
 Tu as effacé tes traces
 Dans la boue de tes impasses...


Au fil des jours quand la mémoire s'efface...
que les pensées se perdent
qu'il ne reste que le vide ou que l'absence...
quand ceux qu'on aime disparaissent peu à peu dans leur néant....
quand on se sent tellement impuissant....
Juste quelques mots pour dire un peu mais pas tout...
Juste un gribouillis de souffrance....



  Sur les chemins mémoire,
Sur des morceaux d'espoir,
Quand les jambes s'affaissent
Quand les pensées s'écroulent.
Je voudrais dessiner
Des fleurs bleues pour rêver.


24 commentaires:

  1. Bonsoir Marie

    Je sais que tu me comprendras...

    Sur tes mots à ton PAPA, je ne peux te répondre qu´avec un SILENCE...

    Je dépose en SILENCE, l´Offrande d´un Océan de Pensées douces, de Courage, et mon plus grand Respect.

    PARDON...

    Ce soir la petite bougie de ma poule à prières sera "VEILLÉE" pour lui, pour toi et ta famille.

    Je t´embrasse tout doux

    laurence

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  2. "Si toute vie va inévitablement vers sa fin, nous devons durant la nôtre, la colorier avec nos couleurs d'amour et d'espoir."

    Marc Chagal

    Merci laurence

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  3. Comme ton poème à ton Papa me bouleverse!

    Dans la détresse de son regard, je reconnais celle de mon Papa...emporté il y a un an par une maladie foudroyante qui a atteint son cerveau

    Je souhaite que ton père soit délivré de sa souffrance et trouve la Paix
    et à toi et aux tiens courage et espoir

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  4. Merci Ondine!

    C'est vrai c'est terrible de voir son papa enfermé comme dans une bulle où passé, présent, avenir n'existent plus...
    Merci pour ton passage sur ce poème qui me tient à cœur...

    Amitiés

    Marie

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  5. MARIE, une mélodie triste mais belle mise en valeur par la présentation et la musique de Saint Preux, j'aime beaucoup.
    Amitiés: Yvon.

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  6. quelle belle voix ....cette voix qui chante la tristesse sur laquelle volent tes mots ..Une relecture tout aussi troublante ...

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  7. Noir si noir mais vraiment si beau ... voix, texte tout reflète ce désespoir de vivre

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  8. Magnifique inspiration que cette "envolée d'image" cette légende des marais est superbe ! Quel plaisir de te lire, ma chère Marie.

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  9. Bonjour Maris voila un marais pas très marrant. Ta jolie plume a su nous rendre une atmosphère pathétique que j'ai aimée. Merci pour ce très beau partage poétique.
    Mes bisous.

    Capricorne

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  10. moi je veux bien de ta lecture ....
    je l'ai trouvée très belle
    mais chacun son oeil .... j'avais écrit et n'ai pas eu le temps de l' envoyer ( ben oui !) une naissance et un envol , une surrection....
    je garderai les deux l'un en face de l'autre ... je trouve que la jeune femme traduit un magnifique mouvement d'envol

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  11. C'est très difficile à vivre et je comprends ta souffrance. Il n'y a rien de pire que de voir partir des être chers et de ne pouvoir rien faire pour les ramener à la vie qui les animait avant.

    Celui qui est sur le départ ne veut pas laisser les siens dans le chagrin. Ceux qui sont là et qui l'aiment refusent le départ définitif de l'être cher car ils ont encore beaucoup d'amour à lui donner.

    Le mieux que l'on puisse faire dans ce cas c'est d'adoucir la fin de vie et d'expliquer à la personne, en lui tenant la main et la couvrant de baisers, que tout va bien et qu'elle est libre de partir quand elle sera prête. Une infirmière m'avait encouragée à le faire la nuit où mon Papa nous quittait et je lui ai dit que Maman l'attendait là-haut avec mon petit Frère. Ca a été très très dur pour moi mais il a cessé de souffrir quelques heures après.

    Tu as raison d'écrire Marie car les souffrances se partagent aussi.

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  12. Un poème bouleversant à ton papa qui visiblement ne peux
    pas t'entendre, car sa mémoire s'est enfui... je comprends
    ta souffrance et ton impuissance devant cet état de chose.
    Mes beaux-parents sont dans le même cas, ils ne nous
    reconnaissent plus, mais quand nous allons les voir, nous ne
    manquons jamais de leur dire qu'on les aime et aussitôt leur
    visage s'éclaire et la dernière fois mon beau-père qui parle
    encore, mais si peu, nous a dit : "C'est bien, de dire cela."

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  13. Comme tu le sais j'aimerai partir dignement, et je le souhaite pour tout le monde, nous le savons tous notre contrat à une fin, mais il serait si humain qu'elle se fasse au mieux, hélas cent fois hélas, mon père est disparu tragiquement mais il avait tout fait pour cela, il l'a toujours reconnu et refusé la pitié, ensuite il y avait tant de choses qui nous séparaient, beaucoup de violence. Ton père aura peut-être eu cette chance de donner et recevoir de l'amour. Je n'ai pas eu beaucoup de chagrin à la mort de mon père, beaucoup de regrets. J'aurai aimé avoir du chagrin au final. Ton poème fait ressortir le tient, et je sais qu'il y a peu à faire pour le diminuer, justes quelques pensées.
    bises

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  14. Chère Marie, je crois que je vais te prendre ton poème, mais moi je l'intitulerai Papa et Maman. J'ai vécu ça il y a presque vingt ans et je ne peux encore y penser sans pleurer!
    Ces êtres qu'on connaissait si bien qui d'un coup nous échappent, nous laissant un regard vide, mais heureusement des mains à caresser et des joues à embrasser. Puis un jour ils s'en vont vraiment et on n'a même plus rien. Mais ils reste les bons souvenirs d'avant qui, heureusement, avec le temps, prennent le pas sur ces instants si durs.
    Merci de ce beau poème qui me touche au plus profond de moi

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  15. tu es là
    près de lui qui n' est plus vraiment là
    tendresse silencieuse
    partage des mots jamais dits
    mal dits, oubliés
    partage silencieux
    Mystère de la communion
    Dans le secret des âmes

    Avec toi, affectueusement

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  16. Chère Marie, mon papa avant de décéder a eu des périodes où il était vraiment confus et je pleurais sans arrêt de le voir ainsi, que c'est difficile quand ton papa te reconnaît plus, et dit des choses incompréhensibles.
    Par chance juste avant qu'il s'enfonce dans un coma d'où il n'est plus revenu, il avait conscience, il m'a répété qu'il m'aimait et j'ai pu lui redire combien je l'aimais.
    On aime pas voir ceux que l'on aime souffrir, alors quand il est mort, j'ai eu beaucoup de peine c'est vrai mais en même temps j'étais soulagée pour lui, il était si malheureux dans cet hôpital de vieillards attaché à son lit pour ne pas qu'il se blesse. Il vaut mieux mourir quand la vie n'a plus de sens.
    Ton poème est bouleversant

    Bon courage Marie

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  17. Sur les chemins mémoire,
    Sur des morceaux d'espoir,
    Quand les jambes s'affaissent
    Quand les pensées s'écroulent.
    Je voudrais dessiner
    Des fleurs bleues pour rêver.

    Marie

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  18. Un poème bouleversant ma chère Marie, et comme il est difficile de te commenter !

    Que te dire, sinon que quelque part, dans ce regard vide, il y a ton image, et que dans cette mémoire brouillée, il y a les pages du livre d'une vie.

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  19. c'est un poème qui tire les larmes ..c'est une terrible épreuve ...
    J'ai une amie dans ce cas ..sa maman ne la reconnait plus , pourtant , quand elle lui parle et lui dit , je t'aime , son visage s'illumine ...qui sait ce qu'il y a derrière cette barrière qui nous parait infranchissable ...personne ne sait en fait . Mon amie à perdu sa soeur il y a un an , à l'enterrement , sa maman s'est levée pour poser les mains sur le cerceuil ..pourtant tout le monde disait qu'elle ne pouvait plus comprendre ...je pense moi, qu'elle savait .
    Elle sait ton amour , et comme le dis DOMIE , ton image est gravée dans son coeur ...je t'embrasse bien

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  20. très difficile pour moi de poser un commentaire, car effectivement on est tellement démuni devant cette maladie !
    Trop douloureux... Mes pensées les plus douces pour toi, chère Marie.

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  21. Poème poignant qui raconte avec beaucoup de force et de dignité la tristesse de ces terribles situations où l'être cher n'est plus qu'une enveloppe vide, et où l'on se sent si impuissant...! Reste le souvenir et les douceurs de la tendresse !
    Courage...

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  22. e suis déjà venue mais ton sujet m'attire! J'ai tellement vécu ça! Papa oh mon papa. Quand maman est partie, dormant à côté de lui, il semblait s'en ficher! Lorsque nous arrivions il nous reconnaissait et il faisait 5 mètres dans le couloir et quand il revenait, il nous redécouvrait. Quand maman est partie, je l'ai pris dans mes bras et je lui ai dis, tu sais, maman elle n'est plus là. J'ai vu dans son regard une interrogation et lui qui ne parlais plus j'ai vu les efforts qu'il faisait. De sa bouche les mots" Quel sale temps!" sont sortis. Alors j'ai compris qu'il avait encore des émotions, mais qu'il ne savait plus mettre des mots dessus. Il pleuvait sur son coeur et il a su le dire!
    Lorsque je lui disais "Fais moi un bisou" Il savait ce que ça voulait dire et il le faisait!
    Je m'arrête car je vais pleurer sur mon clavier.!
    Arrête de me faire des poèmes qui me bouleversent, car sur mon coeur il revient une averse

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  23. Ton histoire, Chère Marie, ressemble beaucoup à la mienne et je reconnais qu'elle est très très difficile à vivre. Des Parents que l'on aime et qui souffrent ; Il arrive un moment où l'on doit prendre une décision car ce n'est plus gérable. De plus, la distance qui te sépare de tes Parents doit vraiment t'épuiser.

    La question que l'on se pose est est-ce que l'on peut séparer deux êtres après de longues années de vie commune ? L'idéal est de trouver une structure médicalisée où le couple serait admis mais là encore pas facile et les places sont chères ! Bien sûr, il est évident que si tu avais habité à côté de chez tes Parents, cela t'aurait posé moins de problèmes.

    Il faut aussi Marie que tu penses à toi car l'on a vite fait d'y laisser sa santé.

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  24. Bonjour Marie, la vie nous réserve de bien pénibles moments. Je crois que nous arrivons à un âge où cette affligeante expérience nous a touché plus ou moins. Le départ de nos anciens est malheureusement dans la nature des choses et est peut-être moins révoltant que la disparition de nos enfants avant celle de nous même.
    Ma pensée t'accompagne dans ce très pénible moment que tu vis.
    Mes gros bisous courage.

    Capricorne

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